8 - Argument and explanation

Clark passa la pire semaine de sa vie. Et il n'avait personne à qui en parler. Il avait vraiment été en dessous de tout cette fois. Et il le savait. Mais ce n'était pas comme s'il avait eu le choix. Son père avait beau dire qu'on avait toujours le choix, quelle était l'alternative ? Ses parents n'accepteraient jamais qu'il parle à Lex de ses origines. Même s'il s'agissait seulement de confirmer qu'il n'était pas tout à fait l'adolescent type.

Et Clark ne voulait pas se fâcher avec ses parents. Sous aucun prétexte.

Mais il ne voulait pas non plus perdre Lex. C'était son meilleur ami. La personne dont il était la plus proche. Il ne voulait pas... Et pourtant il avait franchi la porte. Il avait été en colère ce soir là. Mais la colère était retombée et il avait seulement été triste et désespéré d'arranger la situation. Seulement il ne savait pas comment faire. Il était pris entre deux feux et quoi qu'il fasse, il serait perdant.


Lex avait passé une des pires semaines de sa vie. Elle était certainement en haut du top dix des pires semaines qu'il n'avait jamais vécu. Juste après la semaine pendant laquelle il avait appris que sa mère était condamnée et celle où elle était morte.

Il n'avait pas cru que Clark sortirait de la pièce. Il n'avait pas voulu y croire. Il était resté immobile, paralysé, un bon moment. Il n'aurait jamais cru que Clark tirerait un trait sur eux. Sur leur amitié. Elle avait résisté aux tentatives de meurtres, à ses deux mariages, aux mutants et aux parents Kent et Luthor mais Clark l'avait laissé tomber.

Alors comme chez tout Luthor, la colère avait suivi la déception et la tristesse très très rapidement. Si Clark avait choisi de faire une croix sur leur amitié c'était parce que pour lui, Lex n'avait jamais vraiment compté. Il s'était foutu de lui pendant deux ans, trois mois et quatre jours. Il était comme les autres. On prenait à un Luthor. On ne donnait pas, on était pas amis avec.

Il avait été tellement énervé qu'il aurait perdu le contrat avec Geadmert de la Geadmert.inc pour n'avoir pas cessé de l'insulter et de le traiter comme un moins que rien si Enrique ne l'avait pas rappelé à l'ordre. Ce contrat était très important pour l'avenir de la LexCorp. Et il avait manqué de le faire échouer.

Enrique qu'il avait déjà viré trois fois cette semaine. Mais son assistant était toujours là. A se demander s'il n'était pas sourd. Au moins les secrétaires qu'il avait virées avaient eu la décence de partir. Hors de sa vue.


Chloé Sullivan savait que quelque chose n'allait pas chez son meilleur ami. Il s'était comporté comme un imbécile colérique et blessant toute la semaine. Mais elle avait appris d'expériences que quand ses instincts journalistiques lui hurlaient de chercher ce qui n'allait pas avec Clark, il n'y avait qu'une chose à faire. Rester loin. Surtout quand elle croyait que Lex Luthor avait quelque chose à voir dans l'histoire.

Il n'était pas possible que l'anéantissement d'un arbre mutant ait fait cet effet à Clark. Ils s'occupaient de mutants comme d'autres de leur problème de peau. Et bien sûr Clark avait souvent eu des moments de déprime inexplicables après avoir débarrassé la ville de mutants. Mais jamais il n'avait été si... soupe au lait. C'est simple, tant qu'il ne s'excusait pas, elle ne lui parlerait pas.

Aucune chance qu'un arbre mutant tombé amoureux d'un jardinier qui s'occupait de lui et qui avait décidé de supprimer les problèmes de celui qui prenait soin de lui ait pu faire cet effet à Clark. Aucune chance. Il n'y avait qu'une seule possibilité. Ses parents ou Lex. Ou les deux. Ils ne s'aimaient pas beaucoup. Mais il y avait une chose qu'elle ne ferait pas, c'était se mêler de ça. Elle tenait trop à la vie.


Lionel Luthor se considérait comme un homme plutôt tolérant. Mais il y avait des choses qu'il ne pouvait pas accepter. Que son fils avec qu'il avait réussi à faire des progrès, lents mais visibles, depuis un an, l'avait jeté manu militari de son bureau. Jusqu'à la semaine précédente, il avait eu des conversations civilisées avec son fils. En un an, il était devenu plus proche de son fils qu'il ne l'avait été durant les vingt-deux premières années.

Après une rapide enquête, il apprit que son fils était dans un état de colère permanente depuis qu'il était rentré de week-end. Oh surprise, cela avait à voir avec Clark Kent donc. Il ne voyait personne d'autre à Smallville qui aurait pu avoir ce genre d'influence sur la vie de son fils.

Lionel n'avait rien contre l'influence de Kent sur son fils si cela lui permettait de se rapprocher de lui. Mais si c'était le contraire qui se passait, il refusait complètement. Il n'était pas question que ce garçon gâche sa nouvelle relation avec son fils. Pas question.

Lex n'avait rien voulu lui dire de ce qui c'était passé. Et Lionel avait été une nouvelle fois jeter hors du bureau. Il commençait lui aussi à perdre son calme. Il n'allait pas laisser faire ça.

"Faites préparer l'hélicoptère. Je vais à Smallville."


Les parents de Clark étaient partis au marché vendre les produits de leur ferme. Pour une fois il l'avait laissé en arrière. Ce n'était pas comme si Clark pouvait être d'une quelconque utilité dans l'état où il était. Cette semaine avait été désastreuse. Il avait oublié de rendre deux devoirs, il était soupe au lait, il avait crié après Lisa et Lana au Talon quand elles avaient essayé de savoir ce qui n'allait pas chez lui. Jordan et Chloé ne s'approchaient plus de lui. Elles attendaient des excuses pour lui reparler. Il avait dit ses quatre vérités à Pete. Il lui avait dit exactement ce qu'il pensait de lui. Cela l'avait soulagé un instant avant de penser qu'il avait fait la même chose à Lex.

Il voulait voir Lex. Mais il ne pouvait pas se décider à l'appeler. Il voulait s'excuser. Il voulait que Lex s'excuse pour l'ultimatum. Il avait son téléphone dans ses mains depuis une demie heure mais il n'arrivait pas à appuyer sur la dernière touche.

Un crissement de pneus se fit entendre sur le gravier devant la maison. Clark se leva et courut jusqu'à la fenêtre. C'était la voiture de Lex ! Une des voitures de Lex ! Il sortit sans attendre, heureux de ne pas avoir eu à prendre de décision.

Il fut particulièrement déçu de voir que le pilote n'était pas Lex mais son père. Et Lionel Luthor n'avait pas l'air content.

"Monsieur Kent ! Comme c'est gentil à vous d'être venu m'accueillir."
"... Monsieur Luthor... Vous êtes loin de Metropolis."
"En effet, jeune homme, et ce n'est pas par plaisir que je suis là."
"Lex va bien ?" demanda Clark, inquiet.
"Oh non. Pas tellement. Mais vous devriez le savoir. Vous avez l'air d'avoir autant dormi que lui."
"Je ne vois pas de quoi vous parler."
"Vraiment ? C'est bizarre parce que Lex ait rentré de son week-end à Smallville légèrement colérique. Je dois dire que cela faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu comme ça."

Lionel s'approcha de Clark, qui recula, instinctivement.

"Que s'est-il passé, Clark ? Qu'as-tu fait à mon fils ?"
"Rien du tout."
"Non ? Rien ? Alors pourquoi est-il dans cet état ? Je ne suis pas né de la dernière pluie, moi. Tu peux peut-être faire croire que tout va bien à tes parents mais je suis un Luthor. Mentir c'est ma spécialité. Et crois moi tu ne m'arrives pas à la cheville gamin."
"Cela ne vous regarde pas."
"Laisse moi deviner. Vous avez enfin couché ensemble mais tu as décidé que mon fils ne valait pas tous les problèmes qu'il te créerait ?"

Clark se demandait s'il devait être inquiet du fait que Lionel voulait absolument que lui et Lex soit ensemble... de cette façon. Il y avait déjà fait allusion devant Clark à plusieurs reprises. C'était assez énervant. Et très très bizarre. Lionel était passé de "débarrasse toi du sale rejeton des Kent" à "mais couche avec lui bon sang !"

"Non ! Mais vous êtes cinglés ou quoi ?"

Lionel parut pensif, et légèrement déçu.

"Hum... Un homme peut espérer quand même. Alors quel est le problème ? Tu as surpris Lex avec sa dernière conquête ? Il t'a surpris avec..."
"Mais vous allez arrêter ?! Qu'est-ce que ça pourrait me faire si c'était le cas ?!"

Beaucoup pensa Clark en réponse à sa propre question.

"Alors quel est le problème ? Que s'est-il passé ?!"

Clark abandonna.

"On s'est disputé."

Lionel roula des yeux.

"Vraiment ? Je n'aurais jamais deviné seul. Merci. Ce qui m'intéresse c'est pourquoi et ce que tu comptes faire pour remédier à la situation."
"Ce n'est pas vos affaires !" répondit Clark.
"Si tu m'offrais à boire pendant que je décide si ce sont mes affaires ou pas. Ta mère a du t'apprendre les bonnes manières, non ?"

Clark le regard bouche bée pendant quelques secondes avant de décider qu'il n'était pas assez cinglé pour comprendre comment Lionel Luthor fonctionnait. Il le fit donc entrer et ils s'installèrent dans la cuisine.


Une heure plus tôt, à la LexCorp.

Rien n'allait comme Lex le voulait. Il décida d'appeler son père pour se passer les nerfs. Son père était son père. Et comme tout père, il devait être là quand son fils allait mal. Pour supporter son courroux et ses injures par exemple. Il fut quelque peu énervé quand la secrétaire de son père lui apprit qu'il n'était pas là.

"Comment ça pas là ! Je veux lui parler ! Passez le moi !"
"Je ne peux pas monsieur Luthor, je suis désolé. Il est parti ce matin de bonne heure pour Smallville."
"A SMALLVILLE ??!!"

Lex raccrocha avant de hurler dans l'interphone sur son bureau.

"ENRIQUE ! JE VEUX UN HELICOPTERE DANS DEUX MINUTES !!"

Il n'y eut pas de réponse... Oups, il n'avait pas branché l'interphone.

"UN HELICOPTERE ENRIQUE NE ME FAITES PAS REPETER UNE TROISIEME FOIS ESPECE D'INCAPABLE OU JE VOUS VIRE !"


Un deuxième crissement de pneus se fit entendre alors que Clark était occupé à ne pas répondre aux questions indiscrètes de Lionel Luthor sur sa vie sentimentale et à se demander pourquoi il ne le mettait pas tout simplement dehors. Clark se tourna vers la fenêtre et Lionel s'autorisa un sourire. Son fils était tellement prévisible.

Lionel rejoignit Clark à la fenêtre juste à temps pour voir son fils sauter hors de sa Jaguar et marcher vers la maison furieux derrières les verres teintés de ses lunettes. Lex ne s'embarrassa de frapper à la porte.

"Père où êtes-vous ?"
"Dans la cuisine, Lex, dans la cuisine."

Lex entra dans la pièce pointant un index rageur sur son père. Clark était collé aux placards. Et il ne comptait pas bouger. Et certainement pas parler ou intervenir.

"Père que faites-vous ici ?! Je peux le savoir ?"
"Voyons Lex, tu oublies toute politesse. Tu n'as même pas dit bonjour à notre hôte."

Lex ne tourna même pas la tête vers Clark. En fait, c'était exactement comme s'il n'y avait eu que les deux Luthor dans la pièce.

"Ne détourne pas la conversation ! Que fais-tu ici ? Je pensais pourtant t'avoir dit..."
"Lex vraiment... Pourquoi toujours penser le pire de moi ? Et pourquoi avoir pris ma voiture ?"
"Tu as pris la mienne."

Lionel applaudit. "Oh très très adulte Lex. Tu n'es plus en maternelle tu sais."
"Il n'est pas question que je te laisse conduire ma Porsche plus que nécessaire. Tu rentreras avec ta voiture."
"Franchement je ne sais pas pourquoi tu t'inquiètes autant... J'ai l'habitude de conduire ce genre de voitures."
"C'est la mienne !" ragea Lex.
"Tu es venu de Metropolis pour m'empêcher de prendre ta voiture. Seigneur, mon fils est fou." Lionel, théâtral, joignit les mains et regarda le plafond.
"La ferme, papa. Tu n'as rien à faire ici et moi non plus d'ailleurs."

Clark accusa le coup difficilement. Il baissa les yeux et les laissa continuer à se disputer.

"Tu es complètement névrosé Lex. J'ai toujours pensé que tu avais des problèmes mais ton comportement cette semaine m'a prouvé que j'étais encore loin du compte."

Lex ne répondit pas à son père. Argumenter avec Lionel Luthor n'était jamais une bonne idée et il n'était pas encore assez hors de lui pour oublier ce détail.

"Je n'ai plus rien à faire ici. Père, mes clés."

Lionel les lui tendit et récupéra les siennes. Il se tourna ensuite vers Clark.

"J'ai été ravi de discuter avec vous monsieur Kent. Au plaisir."

Il partit immédiatement, passant devant son fils qui s'était apprêté à faire de même. Lex haussa les épaules devant le comportement de son père et sortit de la cuisine pour être arrêté immédiatement par la voix, peu assurée, de Clark dans son dos.

"Lex, attends."
"Qu'est-ce qu'il y a Clark ? Tu as pourtant été on ne peut plus clair la semaine dernière." répondit Lex, amer, sans se retourner.
"Lex, s'il te plait. Il faut qu'on parle..."
"Je ne crois pas non." Son ton sec enleva tout espoir à Clark.
"Je suis désolé."


Lionel n'était pas sorti de la maison. Pour cela, il attendait d'être sûr que tout allait pour le mieux. Il sourit devant le silence de son fils aux excuses prononcées d'une voix tremblante. Si Lex avait vraiment voulu partir, il l'aurait fait juste là. Mais il était toujours là-bas. Parfois c'était vraiment trop facile. Quel intérêt à être un manipulateur de génie, si les autres se laissaient manipuler si facilement ?

Il referma la porte de la maison et monta dans sa Jaguar en espérant qu'il serait aussi facile à son fils d'amener le jeune Kent dans son lit. Il avait vu comment ils se regardaient... Le plutôt serait le mieux. Ce garçon de ferme avait une grande influence sur son fils. Autant alors que son fils l'ait sans restriction. Lionel avait bien observé le jeune Clark. Il avait des dons certains. Il serait une addition de choix à leur clan.

Ses parents, par contre, seraient sans doute un problème.


Lex se retourna vers Clark, indéchiffrable derrière ses lunettes.

"Tu as changé d'avis Clark ? Comme c'est étonnant. Je croyais que je ne valais pas la vérité."
"Non ! Ce n'était pas toi Lex..."
"Ah non ? Ce n'est pas l'impression que j'ai eue.
"Lex tu es mon meilleur ami. Je n'ai jamais été aussi proche de qui que ce soit. Tu me connais mieux que tous mes autres amis réunis."
"Malgré tout, ce n'était quand même pas suffisant."
"C'était trop dur."
"Alors tu préfères mettre un terme à notre amitié ? Je ne te demandais rien Clark. Seulement la vérité. Pas de détails. Juste un hochement de tête."
"Tu m'as imposé un ultimatum ! Tu ne t'es pas demandé si j'étais prêt à le faire. Si j'étais suffisamment..."
"Et moi alors ? J'aurais du accepter les mensonges les uns après les autres ? Tu n'étais peut-être pas prêt, mais moi je n'en pouvais plus Clark. Trois ans. Un simple hochement de tête m'aurait suffit."
"Ca aurait tout changé. C'était trop dur pour moi. Qu'est-ce que tu crois ?! Tu crois que ça a été facile de sortir de ton bureau ? C'est un des pires choix que j'ai eus à faire."
"Tu ne m'as pas laissé le choix. Tu es la seule personne en qui j'ai confiance Clark. La seule. Alors pourquoi tu ne me fais pas confiance ? Pourquoi tu trahis la mienne à chaque fois que tu me mens ? Et pourquoi je devrais faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et faire comme si je n'avais rien remarqué alors que je peux lire clairement sur ton visage que tu es entrain de me mentir ?"

Clark soupira et s'assit. Il n'osait pas regarder au delà des lunettes de Lex. Avec elles, il pouvait prétendre ne pas savoir à quel point il avait blessé Lex.

"Depuis que je suis tout petit, mes parents me répètent que je suis normal. Que tout va bien et que personne ne doit savoir. Personne, jamais personne."

Lex n'intervint pas et le laissa continuer.

"Mais c'est faux, tout ne va pas bien, et tout n'est pas normal. Loin de là. Oui tu m'as renversé ce jour là. Tu m'as touché avec ta voiture et je suis encore vivant. Et j'ai arraché le toit à mains nues pour te sortir de là. Ahahahah. Loin d'être normal tout ça."
"Clark..." Lex posa une main sur l'épaule de Clark qui n'y prêta pas attention.
"Et tous les trucs bizarres que tu peux croire ou que je t'ai dit ne pas être arrivés sont tous probablement vrais."
"Clark." La pression de Lex sur son épaule se fit plus forte.

Clark se tourna vers lui. Lex ne se cachait plus derrière aucune monture.

"Tu n'es pas obligé de tout me raconter, Clark."
"Je sais..." Clark hésita un moment avant de continuer."Est-ce que nous sommes encore fâchés ?"

Lex sourit pour la première fois depuis une semaine.

"Je ne sais pas, qu'est-ce que tu en penses ?" fit-il mine d'hésiter.

Clark sourit à son tour.

"J'espère que non. Parce qu'une semaine de plus comme ça, et je n'ai plus aucun ami au lycée. Il va falloir que je rampe pour que Chloé me pardonne."
"Dure semaine, c'est vrai. Je n'ai jamais changé autant de fois de secrétaire."

Lex hésita à son tour.

"Tu m'as manqué Clark."

Clark recouvrit la main de Lex, toujours sur son épaule de la sienne.

"Toi aussi tu m'as manqué Lex."

Une voiture s'arrêta devant la maison, interrompant une nouvelle session de regards perdus dans les yeux de l'autre. Une vieille habitude qui les piégeait trop souvent.

"Ce sont mes parents. Ils ne doivent pas savoir que je t'ai dit quoi que ce soit. Aussi mince que ce soit."

Le regard de Clark était implorant. Et Lex comprit qu'une fois de plus, le problème était chez les parents de Clark.

"Je suis un Luthor, je sais composer."


Lex partit quelques minutes plus tard après avoir salué les Kent, décroché un sourire de Martha et un regard furieux de Jonathan. La routine en fait. Etonnant de voir que pour eux, c'était comme si cette rumeur n'avait jamais existé. Il savait que ce n'était pas le cas pour Clark. Il se demandait s'il n'y avait que devant lui qu'ils jouaient ce spectacle ou s'ils le jouaient aussi devant Clark. Il se demandait aussi comment c'était passé le retour de Clark à la ferme ce soir là. Il aurait aimé savoir, mais il se doutait bien que Clark n'en parlerait pas de plein gré. Et il préférait éviter une nouvelle dispute dans l'immédiat. Il ne voulait pas que la LexCorp subisse une autre crise de nerfs de la part de son PDG.

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